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Il Parlatorio invites you to embark on a journey back to 17th-century Italian convents, to discover the musical performances that resounded within their walls and hear the unique sounds that earned the nuns of that time the nickname of "celestial sirens".
The ensemble was founded by its artistic director, the violinist Aleksandra Brzóskowska, as part of her doctoral research into musical instruments in female convent surroundings in northern Italy during the sixteenth and seventeenth centuries. During her studies at the CNSMD in Lyon, she developed a close working relationship with musicians who shared her passion for seventeenth-century music and the rediscovery of rare and little-known repertoires, and then completed her team with musicians trained at the Schola Cantorum in Basel. Thanks to her expertise in this field, Aleksandra aims to recreate the musical dynamics of a nuns' ensemble as closely as possible, including the male parts, which are sung in the upper register. These voices interact with instrumentalists keen to reproduce the playing techniques of early seventeenth-century instruments with precision, including the practice of improvised ornamentation, using copies of violins from this period designed to interact with the strong and brilliant sound of Italian organs.
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Il Parlatorio invite à un voyage dans les couvents italiens du XVIIe siècle, à la découverte des performances musicales qui résonnaient dans leurs murs, et s’emploie à en restituer les couleurs sonores particulières encore trop rarement entendues de nos jours, et qui valurent aux religieuses de l’époque le surnom de « sirènes célestes ».
L’ensemble a été créé par sa directrice artistique, la violoniste Aleksandra Brzóskowska, dans le cadre de ses recherches sur les instruments de musique dans l’entourage des couvents féminins en Italie du Nord aux XVIe et XVIIe siècles, qu’elle poursuit depuis 2022 sous la forme d’un doctorat à la Sorbonne. Durant ses études au CNSMD de Lyon, elle développe une complicité avec des musiciens partageant sa passion pour la musique du XVII e siècle et la redécouverte de répertoires rares et méconnus, puis complète son équipe avec des musiciens formés à la Schola Cantorum de Bâle. De par son expertise dans ce domaine, Aleksandra cherche à se rapprocher au plus près de ce qu’a pu être la dynamique musicale d’un ensemble de religieuses. L’ensemble fait notamment le choix d’assigner toutes les parties vocales à des voix de femmes (y compris les parties masculines qui sont donc chantées dans le registre aigu). Celles-ci dialoguent avec des instrumentistes très attachés à reproduire avec précision les techniques de jeu des instruments du début du XVIIe siècle, y compris la pratique de l’ornementation improvisée, en s’aidant de copies de violons correspondant à cette période spécifique, conçus pour dialoguer avec des orgues italiens à la sonorité forte et brillante.